L'ensemble des huit toiles conservées dans l'église ont été restaurées par Toshiro Matsunaga, restaurateur à Avignon. Plusieurs mois de travail par tableau ont été nécessaires. Certaines toiles étant déchirées voire mutilées, le support de toile est réparé par collage ou greffe. Après un dévernissage et un décrassage, la couche picturale est ensuite consolidée. Les repeints (anciennes restaurations) sont retirés au maximum. Suite à un masticage, des retouches de couleur sur les parties lacunaires sont réalisées. Enfin, un vernis de protection est appliqué. Avant leur accrochage définitif dans l'église, les œuvres recevront un encadrement neuf. La mort de saint Joseph ou de saint Joachim, Louis Parrocel, 1667 avant restauration La mort de saint Joseph ou de saint Joachim, Louis Parrocel, 1667 après restauration La sainte Famille , Cornelio Barbieri d’après Raphaël, 1843 après restauration
L’église Saint-Jean-Baptiste à Bagnols-sur-Cèze connaît actuellement de grands travaux de rénovation qui s’étaleront sur plusieurs mois. C’est un projet de rénovation patrimoniale de grande envergure pour la commune qui a demandé plusieurs années de travail préparatoire et de concertation. La Ville, l’association PREB (Pour la Rénovation de l’Église de Bagnols-sur-Cèze), la Paroisse, la Région, ainsi que la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) sont impliquées dans ce projet.
Á l’approche de l’inauguration de l’église Saint-Jean-Baptiste, programmée pour l’ automne 2019 , les travaux de rénovation achevés, vont maintenant laisser place à une remise en état des lieux. Ce sont des artisans qui œuvrent minutieusement chaque jour à la restauration du patrimoine mobilier et immobilier. Comme en témoigne l'image ci-contre, les ouvriers s'affairent à l'installation des vitraux fraichement restaurés. Á l’occasion de cette restauration, initiée depuis peu, des trouvailles étonnantes relatent l’histoire de ce monument Bagnolais. Les ouvriers ont eu la surprise de découvrir des empreintes laissées par leurs camarades un siècle et demi plus tôt. Ici, des écritures datant de 1891 inscrites au dos du confessionnal.
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